Dans Girlboss, Sophia a 23 ans, est pessimiste et enchaîne les petits boulots. Elle fait également preuve d’un égoïsme certain et d’un franc parler à la limite de l’incivisme. Sans grand espoir pour son avenir, elle refuse de rentrer dans les cases de la Société, cette grande construction diabolique. Elle a une passion pour les fringues et adore faire les fripes. Et elle n’hésite pas à mettre un coup de ciseaux pour rajeunir une pièce.
Un soir la jeune femme met en vente une veste en cuir sur Ebay. Un succès. Elle réalise alors qu’elle pourrait gagner sa vie en lançant sa boutique en ligne. La série suit tout simplement ses progrès et ses doutes. Sans oublier évidemment une histoire d’amour et des discussions pleines d’humour avec sa meilleure amie.
Britt Robertson est réjouissante dans la peau de cette drama queen sans gêne qui essaie de se trouver sa place dans le monde adulte. Voleuse, légèrement manipulatrice et définitivement antipathique, elle incarne un peu l’anti-héroïne. La connasse quoi.
Girlboss, célébration du vintage
Le must de la série se trouve dans le style de Sophia, inspiré des années 70 et celui de sa meilleure amie, plus déjanté. J’ai aimé qu’on y célèbre le vintage, la satisfaction de trouver LA pièce en chinant et le potentiel « confiance en soi » que peut procurer un bon achat.
Libre adaptation du bouquin de la vraie Sophia Amoruso #Girlboss, la série est aussi un petit espoir face au paysage de l’emploi actuel.
Maintenant que je vous ai vendu le truc, il y a un petit bémol. La série a en effet été interrompue par la plateforme. Il n’y a donc qu’une seule saison, 13 épisodes, à binge watcher. Sorry. C’est déjà ça…